vendredi 21 octobre 2011

L'Automne de la vie. (1er octobre 2010)

Ce matin, j'aime imaginer que je me transforme en Amélie Poulain, cette charmante amie que j'ai longtemps adulée et qu'à tord je crois avoir mise de côté.  J'emprunterai donc ses yeux et son ton pour discourir de cet automne qui me tenaille en ce mois d'octobre qui s'amorce.
Jean-Simon aime :
  • La brise fraîche du fleuve sur les quais du Vieux-Port;
  • L'odeur du potage aux courges;
  • Le sourire des marchands au marché public;
  • Les décorations d'halloween;
  • Le souvenir de mes rentrées scolaires;
  • L'odeur des feuilles mortes ou des feux de feuilles;
  • Sentir le plaisir d'un dernier BBQ en sachant pleinement que ce sera le dernier;
  • Aller aux pommes sur l'Île;
Jean-Simon n'aime pas:
  • Le spleen automnal;
  • La lumière grise doublée d'une humidité permanente;
  • Le retour de la routine;
  • Les paiements de permis et de plaques;
  • La fin du plaisir à s'évacher dans le parc sur la douce peluche d'une couverte;
  • Le pont de l'Île pour aller aux pommes;
Mais le pire dans tout ça demeure le sentiment que l'automne est la marche tranquille vers la fin de quelque chose, principalement cette année.  Comme si le temps agonisait, qu'il ne laissait que des miettes d'Hier sans toutefois faire de place à Demain.  Il faut laisser place aux belles choses.  Il faut que l'insouciance renaisse et que la fragilité devienne assumée.  Il le faut.

À l'automne des saisons, ce sont les feuilles qui meurent.  À l'automne de la vie, ce sont les souvenirs. 
Flor Des Dunes, écrivain canadien 
(Extrait de Et les feuilles tombent)



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