mardi 10 décembre 2013

Time capsule

Ouf!  Je sais que le temps qui passe entre deux articles sur ce blogue est un bon baromètre de ce qui se passe dans ma vie... et depuis Août, il s'en passe en ta... des affaires!

Mais prenons du recul, prenons un peu le temps de relativiser...

La charte est née, morte et résurrectée (euh, moi je dis que ça se peut le mot "résurrecter"!) en l'espace de quelques semaines.  On se lapide, mais avec nos symboles en dessous de la chemise.  La compétence ne porte pas de voile selon certains. L'ignorance et la peur non plus selon moi.  Je ne sais pas si ce sont mes yeux qui se sont "montréalisés", mais j'ai la rétine qui vit sur le Plateau et le coeur qui pleure le manque d'ouverture.   Je pleure mon Québec.  Je le saigne sans qu'aucun rhésus de ce monde ne vienne à bout de mon hémorragie identitaire...

Et le saignement m'a même atteint personnellement.  Je suis l'air d'allée qui est de l'air du temps.  Nouvelle job, nouvelle flamme, nouvelle déception et nouveau doute.  Je flotte entre deux eaux, entre deux autre.   Mais je respire sous la surface... mieux que sur la berge.  Bref, j'émerge en m'imergeant.

J'aime aussi.  Trop.  Ou Mal.  Mais certainement pas assez pour venir à bout de mon questionnement.  J'aime tout le temps.  Mais j'aime jamais.
Gemme.  C'est précieux.  C'est ce qui compte.

J'aspire aussi. (Pas de jeux de mot plate avec un phénomène de succion, je me sens poète là!!!)  J'aspire à avancer et de me nourrir de ce que la ville me donne.  De liberté retrouvée.  La liberurbanité en fait.  Un concept nouveau pour moi, ou du moins que j'avais presque oublié au fil des 24 derniers mois. Celle de marcher dans les rues à 23h.  De croiser un dépanneur.  De croiser un Chinois.  Un autre dépanneur trois rues plus loin, mais le même Chinois.  Ben je pense!

Finalement, y a mon 3e ciel.  C'est pas le 7e, mais c'est plus haut que l'enfer d'où j'émane.  Un 3e ciel qui me reste à mettre à mon image.  Plus.  Un cocon, un toit au dessus de ma tête et de mon coeur... "Un espace protégé" comme dirait l'autre...

Et je reviens à mes racines, à mes passions et surtout, à moi!  J'étais pas si loin, j'étais latent.


lundi 19 août 2013

Carrefour giratoire.

Je suis encore tombé dans la lune dans le métro aujourd'hui.  Sérieusement, en quelques semaines, je constate que tout se passe dans le métro de Montréal.  La semaine dernière, je me suis éveillé à la station Lionel Groulx quand je devais arrêter à ....  Champ de Mars.  Et ce soir, Jean-Talon m'ouvrait les portes (du mauvais bord!) quand Rosemont était la destination.  À croire que les tunnels sous-terrains de Ville-Marie sont plus propices à la réflexion que je ne le croyais.  Réflexion ou rêverie?  Difficile de le déterminer.

Aujourd'hui, je suis encore tombé amoureux dans le métro.  J'ai décidé qu'il se nommait Joey, qu'il travaillait à temps partiel au Valmont et qu'il se rendait au collège pour récupérer son horaire d'automne.   Hier, c'était Manuel.  Guitariste de passion, mathématicien d'ambition, barista de profession.  Juste semi sale pour être excitant.  Je vous le dis, des histoires d'amour de même, j'en ai des milliers depuis que je suis déménagé ici.  Comme si la vacuité du transport en commun faisait office de toile pour mes fantasmes.  Comme si l'anonymat urbain me permettait de me hucher au balcon de la pièce de ma propre vie.  Divertissant.  Pathétique.

Heureusement que je travaille à Longueuil et que c'est la fin de la ligne jaune.  Je risquerais de me rendre à Saint-Hyacinthe en clignant des yeux ....

dimanche 16 juin 2013

Et le Mal l'a dit ...

Pourquoi?  Pourquoi est-ce que la vie fait en sortes de mettre en péril le cours du périple de certains?  La vie en soit ne suffit-elle pas?  Le karma a-t-il à ce point besoin d'attention pour qu'il crache ainsi son fiel sur les gens?  Je fus triste, certainement enragé, mais me voilà maintenant dubitatif.  Doutant. 

Nothing can stop these lonely tears from falling

Et je me demandais ceci aussi :  Adele, elle écoute quoi quand elle a un spot mou?  Parce que nous, on est une crisse de gang à l'écouter elle quand ça nous arrive.

dimanche 9 juin 2013

Sur un air d'aller.

Je pars pour un nouveau chez-moi ... sur un air d'aller.
Je ne sais trop ce qui m'attend ... sur un air d'aller.
Au bout de la 20, je pars à ma rencontre ... sur un air d'aller.
Je fonce tête baissée vers demain ... sur un air d'aller.

Mais je suis désormais certain que c'est un air d'aller ... sans retour!

dimanche 5 mai 2013

Belle et douce Zoé.

Depuis plusieurs années, j'imagine ce moment.  Le moment où mon meilleur ami aurait un enfant.  Et bien, c'est maintenant chose faite et la merveille porte le nom de Zoé.

J'ai vu au sein des pupilles d'un bambin de 4 jours que la vie se devait d'être simple.  Qu'elle se devait d'être douce ne serait-ce que pour être là pour elle.  Se souvenir de la fragilité de certains, c'est renouer avec la sienne afin de prendre la mesure de sa propre force.


Jean-Simon, Noel 1980


dimanche 28 avril 2013

En catimini.

Je viens de retrouver deux textes issus d'un passé pas si lointain.  Rangés tous deux dans la boite à souvenirs que l'on tient à portée de mains pour les soirs de nostalgie si intenses et nécessaires.  Ils me rappellent tous deux celui qui avait tant peur de demain, celui devant lequel je me tiens debout en attente de l'ouverture de la rampe d'accès.

Subtilement, demain s'est imposé comme la suite logique à hier...
Sournoisement, demain est devenu inévitable.
En catimini, les enjeux se sont dissipés et sont finalement déménagés.

Depuis quelques jours, la vie semble prendre un autre tournant, celui du dernier détour avant d'arriver enfin à destination.  Le point où l'horizon se dessine enfin en quelque chose de tangible, de moins inconnu.  Je réalise que le chemin fut nécessaire, que les embûches bienfaitrices et que les obstacles, salvateurs.

Je ne dirais pas que je me suis libéré de ma rage envers ces gens qui m'ont (et m'auront je le crains) causé des tords est tout à fait dissipée.  Mais il s'avère que même si je me nourris de ce mépris en ce moment, cela a du moins l'avantage de me nourrir.

Je le sais que je le cite souvent, mais Daniel Bélanger avait trouvé de bons mots pour illustrer ce qui justifie que je poursuive et me jette tête première dans la vie et l'inconnu : Demain sera fait de mieux!

L'emprise

C'est impressionnant comment la vie fait les choses. Sous le joug de certaines personnes, les attitudes se modifient. Elles changent pour devenir une entité inconnue. Vivre sous la peur, c'est aussi vivre dans l'incertitude. Celle de cesser de connaître la personne que nous sommes, celle de mettre de l'avant des priorités qui ne sont plus les nôtres. C'est aussi perdre de vue nos objectifs et nos aspirations. C'est se mettre de côté sa propre essence finalement.

Et nous en sommes tous responsables puisque c'est notre choix que de poursuivre dans cette voie. Perdre notre voix par choix. Laisser les autres être l'écho de notre pensée. Mettons nos culottes et allons de l'avant! Je ne peux concevoir que l'on puisse volontairement délaisser notre raisonnement à autrui tout simplement. Comme si l'abandon prenait toute la place.

Ce matin, je vois venir demain. On est un autre jour, cela est certain. Sera-t-il long? Fera-t-il beau? La solution sera encore de le vivre pleinement et de faire face. Choisir de prendre prise au lieu d'être sous l'emprise. Réaliser au lieu de rêver. S'ancrer pour être une portion de la solive stabilisatrice de notre propre existence.

En attendant Hiroshima.

Craindre le pire dans l'espoir que rien de pire ne puisse survenir Croire que le simple fait d'y penser fera en sorte de ne pas lui permettre d'exister. Espérer que les reins seront solides suffisamment pour permettre de rester debout face aux vents.

Le drame quand il survient, c'est dramatique pour tous. Mais qu'en est-il de l'effet de surprise? Attendre le drame est pire que tout selon moi. Savoir qu'inévitablement il surviendra et qu'on devra l'affronter fait en sortes de rendre le drame omniprésent. Le joug. Comme si Damoclès avait eu un faible pour ma personne. Comme si se suspendre au dessus de ma tête devenait un élément du décor, une présence qui surveille le meilleur moment pour se manifester.

Mais est-ce possible de transformer l'anticipation en préparation? De faire en sortes de mettre des sacs de sable en prévision du déluge, de voir que le tsunami pourra être contrôlé? Je me dis que cela doit être un état d'esprit, une façon de voir les étapes de ce qui s'en vient. Visualiser. Faire du damage control.

L'Angoisse

C'est comme une boule de feu qui nous noue la gorge. En fait, c'est comme si la trachée se resserrait tellement fort que même l'air a peine à se tracer un chemin. Notre propre corps faisant ainsi obstacle à l'ordre naturel de la vie. Ça ne devrait pas être. On devrait toujours avoir bon espoir de prendre les dessus sur l'angoisse, sur le stress viscéral qui nous tenaille. Mais, des fois, il faut que cela passe et cela prend le temps que cela prends.

Une chaleur. Tenace. Destructrice. Malaisante. Comme si on n'arrivait pas à prendre le dessus sur nos émotions, sur notre profondeur. Les abîmes de l'enfer les plus redoutables siègent au creux de nous-mêmes puisqu'elles s'embrasent dès que l'angoisse fait son entrée. Mais pourquoi l'angoisse, pourquoi se faire des scénarios que ne se peuvent pas.

J'ai rêvé cette nuit que je mourrais. Que le sombre rideau de l'après-vie ne s'ouvrait pas. Que la continuité tant espérée n'aurait donc pas lieu et cela m'a tellement angoissé. L'autre soir, en marchant dans le parc, j'ai croisé le regard d'un homme déçu. Je le sais puisque ses yeux hurlaient son désespoir à plein iris. Cela m'a touché. Heurté en fait puisque ma corde sensible étant ce qu'elle est, j'ai été happé par sa tristesse. En fait, c'est l'existence de LA tristesse qui m'a le plus blessé. Je fus meurtri parce que pour moi, l'angoisse me blesse. Elle laisse une marque sur mon échine, celle de mon individualité.

samedi 23 février 2013

La vie tout simplement...

Une roue.  Un cycle.  Un feu roulant de petits soupirs et de grandes expirations.  Je sens que la machine s'active enfin, comme si le mécano avait enfin donné le coup de barre que j'attendais tant.

Depuis hier soir, je kijijite (nouveau mot, c'est ça la nouvelle orthographe!!!) pour me trouver un appartement sur l'ile de Montréal.  Quelle aventure que de chercher à 300 km de chez soi.  Ou plutôt un chez soi à 300 km?  Tout est toujours tellement une question de point de vue.

Bref, je suis retourné sur la planche à dessins.  Et je me dessine une vie cette fois-ci.  Une vie sans la fuite, une vie sans la honte.  Une vie tout simplement.  Une existence forte de son sens.  Une raison qui enfin me donne raison.  Le rôle principal de nouveau.

Ne vous méprenez pas, le bonheur est venu cogner à ma porte dans mon Limoilou chéri.  Simplement, sans s'annoncer vraiment.   Il a pris des allures de projets, des allures de demain.  Comme si Limoilou me faisait un dernier cadeau après m'avoir vu tant souffrir.  Le jeu du yo-yo entre la 2e avenue et la 11e rue. 

J'ai de moins en moins peur de demain.  La vie m'a redonné mon leadership et mon audace d'avant.  Elle m'a aussi donné un lot de leçons, toutes excellentes dont je me nourris petit à petit.  Elle ouvre des portes aussi dans mon entourage : des petits bébés, de nouveaux défis professionnels, des amitiés devenues connaissances.  Encore une fois, la vie qui avance, mais avec moi comme passager cette fois-ci.

Ce matin, je suis en vacances, mais je vois clair aussi.  Clair sur mes envies, clair sur mes fantasmes, clair sur mes rêves.   Tout n'est pas toujours facile, mais j'ai trouvé la clef.   Je sais maintenant que je suis l'outil et l'ouvrier à la fois.  La vie est certes une salope, mais une salope de classe....

jeudi 31 janvier 2013

Et si?

Et si j'étais autiste?  Pas sévère, juste un peu.  On me l'a déjà dit.   On trouve que j'ai la fâcheuse manie de retenir du contenu inutile.  Que mon regard est fuyant.   En médecine, on aurait même laissé sous entendre que mon affect était émoussé.   On ne rit plus.  J'émousse astheure.

Sérieusement, je me dis que je suis un peu le mélange de Rain Man et de T'as le bonjour d'Albert.  Tsé un croisement génétique peu viable.   C'est pas un bon soir .... définitivement pas un bon soir.

dimanche 13 janvier 2013

Somebody that I used to know.


Now and then I think of all the times you screwed me over
But had me believing it was always something I'd done
But I don't wanna live that way
Reading into every word I say
You said that you could let it go
And I wouldn't catch you hung up on somebody that you used to know ... 

Je rêve d'un gars qui s'assume et qui sait ce qu'il veut.  Cela ne veut pas dire adopter et s'installer.
J'en ai marre d'Occupation Double ...

jeudi 10 janvier 2013

Ritournelles...

Je me sens un peu moisi moéssi.
Turn the beat around.
Fame! I wanna live forever.
Seul, comme en exil!
Oh oh child! Things are gonna get easier.
Blanche comme la neige, belle comme le jour.
I felt the earth beneath my feet.
Every time I see you fallin I get down on my knees and pray.
Perdu dans le même décor.
Quand le désert avance.
When science now is sacred who will save us from ourselves.
Je ne sais pas le vent seul soufflera au delà des tranchées que l'on creuse en silence.
You got it.
Smile.

dimanche 6 janvier 2013

Doute.

Une société comme la nôtre cultive le doute.  Elle le cultive tellement que nous nous en nourissons maintenant afin de survivre.   Et la roue tourne et tourne et tourne encore....

jeudi 3 janvier 2013

Égocentrisme 101

Bon ça y est, je me suis décidé ce soir : je deviens égoïste!  Pas un égocentrisme mal assumé et même maladroit comme celui que je cultive depuis plusieurs années, mais un égocentrisme bien senti et pleinement assumé comme je devrais dorénavant le faire.

L'égoïsme peut se baser sur l'idée d'importance de soi et l'instinct de survie, à savoir l'ensemble des tendances ou instincts qui poussent l'individu dans le sens de sa conservation à court terme et de son développement personnel. C'est ignorer qu'à moyen terme et à long terme, notre existence dépend de celle des autres. (ça ne vient pas de moi, wikipedia en est l'auteur!).   Mais je pense qu'on y retrouve beaucoup d'éléments véridiques.

Égoisme et instinct de survie.

En effet, je pense qu'il y a un peu de cet instinct de survie dans la manoeuvre d'un individu que de rediriger ses propres actions vers son profit personnel.  C'est mon cas du moins.   L'altruisme que de penser aux autres, à leur bonheur avant le nôtre peut certes permettre d'acheter la paix, mais fait de grands ravages au fil du temps.  Prenons par exemple mon imminent déménagement vers Montréal.  J'ai peur de blesser de la famille, des amis quand au fond, c'est un défi que je me souhaite depuis près d'une décennie et pour laquelle j'ai maintenant trop longtemps freiner mes élans.  Et je sais que si je ne le fais pas, c'est de ma survie dont il est question.  Je sens que je suis dans un cylindre de verre fermé que l'on remplit depuis des années d'eau et je m'approche du trop plein.   Si je n'ouvre pas un horizon, que me reste-t-il si ce n'est que la noyade?

Survivre, c'est vivre en attendant.   En attendant de mieux ou en attendant de pire.  Mais c'est encore cet inlassable attente de changements.   Il est normal alors je pense que faire avancer sa propre cause un moment donné.  Avancer.   Le thème d'une vie.

Ignorance intentionnelle du bien commun.

Le fameux bien commun.  J'y crois et j'y consens.  Mais je me dis que des fois, c'est aussi au tour du serveur que de s'asseoir pour qu'on puisse le servir de quelques manières que ce soit et de ne pas attendre à la fin de la tournée pour se payer sa rasade, car il ne reste que des miettes une fois notre tour venu.  Le bonheur collectif passera inévitablement par le bonheur des individus.  Et je dis qu'en 2013, je serai d'abord un individu.   La jungle urbaine a ses règles dont l'évidence nous échappe trop souvent.   Mais si elle nous échappe si fréquemment, c'est que trop souvent nous la cherchons trop loin.  Ou bien peut-être est-ce notre postulat comme quoi une évidence est requise pour chaque chose qui fait défaut?  J'irai donc voir dans l'égocentrisme ce que j'y trouverai à titre de réponse.

Comment maintenant?

En me choisissant, tout simplement.   Fini les énergies passées dans le vide sans que ça ne me rapporte un peu. 

- J'habite à 100% mon chez moi, terminé les questionnements sur les opinions hypothétques d'une absente.  Plus que 6 mois de colocation fictive et n'oublions pas que les absents ont toujours torts.

- Une visite de routine chez le médecin s'impose et je dois faire quelques check ups.  J'ai droit aussi au bonheur et cela va passer par la santé.  Perte de poids au menu et redressement de la glycémie.

- Une routine de lunchs et de sommeil s'impose.  Un agenda d'hygiene de vie.   Des plaisirs, petits et grands.

- Un roman.  Un projet littéraire.   Pour moi et pour mon besoin de devenir auteur.

Voilà mon égoisme pour 2013.   Pas besoin d'être d'accord, c'est mon choix.  Point barre.

mercredi 2 janvier 2013

L'Heure des bilans.



Amours impossibles
2012 m’aura encore prouvé que j’ai le don de heurter mon cœur pour des histoires sans lendemain, mais surtout sans aujourd’hui ni veille.

Beauté cruelle
 « Certe, il ne faut avoir qu'un amour en ce monde, Un amour, rien qu'un seul, tout fantasque soit-il;
Et moi qui le recherche ainsi, noble et subtil, Voilà qu'il m'est à l'âme une entaille profonde. »

Chirurgie
J’ai reçu l’appel et j’ai mis sur la glace.  La glace noire en fait, celle qui prend l’ombre et la poussière au fil du temps.  Je ne sais plus si j’ai bien fait.

Déception
Mauvais choix, mauvaises amitiés, mauvaise colocation.  Un autre deuil amical qui m’enrage.  Enragé de m’être encore fait avoir. 

Enseignement
La boucle est désormais bouclée.  La rentrée n’a pas fait de vagues cette année.  À peine un frémissement sur la houle de mon existence.

Famille en photos
Certainement l’une des plus belles, sinon la plus belle des journées de 2012.  Beaucoup de plaisir et une courtepointe de liens qui s’y est alors achevée.  J’aime.

Grossesse
Non, ce n’est pas la Légionnelose l’épidémie de 2012, mais bien la grossesse.  Je pense que je vais aller me faire vacciner. 

Honnêteté
Des fois, être honnête c’est aussi ne pas être franc à 100%.  Par amitié, par peur ou par nécessité de se préserver. 

Incompétence
Je ne suis pas capable.  À salaire égal, compétences égales ou du moins attentes égales.  Mais ce n’est pas uniquement au travail, les êtres humains savent si bien se défiler et être des amis incompétents … Je les emmerde.

Job
Elle a repris en 2012 la place qu’elle avait naguère.  Celle qui trône au cœur du reste, avec tout l’ascendant qu’on lui connait.  Soyons vigilants, mais acceptons le triste sort du work-a-olic.

Karmarde.
Si l’est une expression consacrée en 2012, c’est bien celle-ci.   Le karma de marde, simplifié et reconnu comme entité verbale.  Comme il a su être présent tout au long de cette année, de la commune à la cellule,  je lui ai ainsi fait une place.

Laurence Anyways.
Comment être mal dans sa peau à ce point.  Travestir son corps est une chose, travestir ses rêves en est une autre.  Dans toute cette histoire, ce n’est pas l’Homme le problème, mais bien la femme.  Laquelle?  À vous de me le dire….

Moderne
Des envies de modernité, de maisons de ville et de céramique m’envahissent en cette fin d’année.  Je sais que je rêver, pas de crédit pas de prêt sur 30 ans, fin du projet!  Mais bon, cela vaut la peine de rêver un petit peu.

Neverland
Si vous connaissez le chemin pour y entrer, laissez-le moi savoir.  Je cherche activement mon enfant perdu en ce moment.

Oubli
Maintenant
Des garçons de passage
Lui dérobaient des bouts d'sa vie
Il dessinait leurs doux visages
Eux repartaient sans dire merci  - Michel Rivard, L’Oubli -

Promenade
Je dois reprendre goût à la marche dans mon quartier, l’habiter vraiment.  ET POURQUOI NE PAS COURIR AVEC iPod sur mes oreilles….  Pensons-y!

Québec
Je pense que nous y sommes.  Au moment de la grande traversée, du grand départ vers Montréal… et plus je le sens, plus j’aime Québec.  Plus le move me semble ardu.  Il faut que je fonce, tête baissée et que je relève le défi.

Roman
Où en suis-je dans l’avancement de ce dossier?  Est-ce que je souhaite vraiment écrire un  livre ou n’est-ce que le bien paraître de vouloir devenir auteur qui m’habite?  Le syndrome de la page blanche n’est pas le problème, encore faudrait-il que je m’assois face à cette page blanche.  Dressons la table pour 2013…

Solitude sollicitée.
2012 aura été le retour du tête à tête avec moi-même.  J’ai amorcé 2012 en surcharge environnementale.  Trop de monde dans ce qui n’aurait pas dû en comporter autant et je voilà que je la termine de manière redoutable avec moi-même.  Je craignais ce moment, je l’envie maintenant…

Terminer ce que je commence
Bon bien, c’est ici que ça se termine cette année, je suis tanné!  Lol!  Sérieusement,  j’aime tant les listes qu’il faudrait bien que j’en vienne à bout.

Université
Boucler la boucle.  Programme court en andragogie pour enseigner aux adultes.  Ne pas enseigner pour éduquer, mais pour profiter.

Vision
Le moyen terme a laissé sa place au long terme.  Enfin.   Maison de ville et roman.

Why does my heart feel so bad?
Je constate que la nostalgie se mêle toujours au besoin de prendre une pause, un temps d’arrêt pour réfléchir, afin de mieux comprendre.  Je m’en fais toujours pour ce que je ne contrôle pas, pour les choix que les autres ont fait.

Xanadu
But I know for certain
Goodbye is a crime
So love if you need me
Suspend me in time

Youth
“What youth learns, age does not forget.”  Je le souhaite ardemment.

Ze me souviens.
Un gouvernement péquiste DONE  Une Première Ministre DONE Maintenant, des modèles gais inspirants dans le monde des affaires svp!