samedi 30 septembre 2017

Et si?

Et si je m’en tirais facilement cette fois?
Et si l’amour à distance se pouvait pour de vrai vrai?
Et si le travail devenait vraiment une priorité de second ordre?
Et si demain et le lâcher prise devenaient amis?
Et si la stratégie cédait sa place au travail d’équipe?
Et si j’arretais 30 secondes de m’en faire?

Et si ....

samedi 23 septembre 2017

La castration du mâle millénaire.

2018.  Le Mâle Alpha n'existe plus.  Ou du moins, pas dans sa forme que nous lui connaissions jadis.  Il s'épile dorénavant, il boit du bon vin, il s'alimente bien, juge les gens qui fument.  Le Mâle Alpha est devenu propre mes amis!  Clean clean clean.  Et on aime ça de même, ça laisse moins de poils entre les dents!!1 :)

Vous devinerez bien que j'exagère à peine ici, mais qu'il y a quand même un brin de "too much" dans mes propos.  Le fait est que je me questionne actuellement sur l'homme trentenaire que je deviens au fil des ans versus celui que je croyais vouloir devenir.  Et la réponse n'est pas aussi facile à trouver que je le pensais.  Je vous explique.

Être gay et dodu en 2018, c'est être la différence dans la différence.  Le rejet des rejetés.  Le mal-compris des mal-compris.  Bref, je pense qu'il n'en faut pas plus pour bien dépeindre le portrait.  Je suis un gars qui essaie tant bien que mal de se définir au fil du temps et voilà que mon plan vient un peu beaucoup de changer au fil des dernières semaines.  À maintenant 37 ans, je me cherche encore un clan, un modèle! Pas fort mon affaire   ...

J'ai rencontré celui que je voulais être.  Avec son cockyness, son leadership, sa culture, sa vision et son entrejambe ... euh entregent! :)  Sérieusement, je me rends de plus en plus compte que je me limite à être celui que j'aurais plaisir à être, que je me mets moi-même des barrières là où je suis le seul à les installer.  L'amoureux transit étant psychologue, il est certain que cela contribue à prendre du recul sur tout ce qui se passe.  Voici son évaluation (pour laquelle j'ai pu échanger le tarif de 120$ pour une faveur sexuelle!) :

On se définit trop souvent par les autres au lieu de se rallier à la vision que nous avons de nous-mêmes en regardant les autres.  Pas clair clair, je sais.  Mais laissez-moi poursuivre. 

Je réalise au fil du temps qu’on oublie trop souvent de garder le cap sur ce que nous sommes au profit de ce que l’on voudrait être, avec qui on voudrait être et ce que nous aimerions faire! Encore nos barrières! Disons-nous que la vie est simple, accessible ... possible!  J’essaie tant de basculer dans le monde du possible en espérant que demain sera fait de mieux! Mais tabouère! Pourquoi demain serait-il fait de mieux quand aujourd’hui est fait de bien? Moi je vote pour le bien.  Pour le beau et pour le bon.

Le mâle version 2018 n’a plus les couilles qu’il arborait fièrement jadis. Elles sont plus émotives, moins physiques. Un transfert naturel entre l’homme et la femme s’est opéré, nous éloignant davantage de notre genre respectif pour nous approcher de notre humanité commune. Mais encore une fois ici, chacun tellement différent dans son unicité, son individualité communautaire! On peut bien être sur des pullules de bonheur Esprit!

Au final, je me rends bien compte que je suis près de l’homme 2018 que je ne croyais! Mais encore bien loin du JS 2010 que j’espère encore devenir même s’il a déjà été le temps de quelques jours!!!

Tout vient à point à qui sait attendre n’est-ce pas?!?

mardi 5 septembre 2017

Je ne veux pas être Monsieur Fâché.

Bon je sais.  L'égoisme transpire les diverses lignes de ce blogue.  M'en crisse un peu je dirais.  En 2017, à quoi peuvent bien servir les réseaux sociaux si ce n'est pour beurrer d'une épaisse couche de ses pensées personnelles le fil d'actualité de gens qui ne cherchent qu'à se divertir en faisant leur caca du matin. (Avoue que je te pogne là!!!)

Mais loin de moi l'idée de vous inonder de sarcasmes, d'ironie ou de pensées négatives.  Bon ok, un peu quand même, mais je vous jure que je ne ferai pas que ça.  J'ai aussi de bien belles choses à raconter, à espérer et dont je rêve éveillé.  L'amour, le bonheur de l'arrivée d'un petit être d'amour et d'innocence dans sa vie, le sentiment de performance au boulot. 

L'amour.
Comme disait la belle Ginette : l'essentiel, c'est d'être aimé.  Ben imagnez-vous donc que j'y ai droit moi aussi.  J'en suis le premier surpris après des années de tergiversations à courir après les mauvaises personnes ou bien à cicatriser les plaies d'un deuil amoureux qui n'en finissait plus de finir.  Tsé quand tu dis que le Sommet des Amériques était d'actualité au moment de tes dernières "dates" importantes dans ta vie sentimentale, tu dis que tu devais écouter Diva le jeudi, la fin du monde à 19h et que tu étais convaincu qu'on entendrait parler longtemps des filles d'Infini-T dans ce temps-là.  Mais bon, voilà que l'amoureux transit se pousse vers l'Ouest pour devenir le prochain Fortier canadien.  Un défi, certes.  L'amour par Skype, c'est pas l'idéal disons.  (je sais que vous avez soudainement plein d'images, mais oui, c'est de même que ça se passe!).  Mais tentons de relever le défi.  On verra bien la suite.  Car la beauté de tout cela, c'est qu'il y aura suite...

Bel enfant de mon coeur.
Bientôt 9 mois.  Un coeur sur deux pattes.  Une motivation de devenir une meilleure personne. De voir un petit être devenir la prochaine merveille du monde.  De voir demain dans les yeux d'un poupon.  Le plus près que je ne serai jamais de la paternité.  Un monde d'espoirs et de souhaits pour les années à venir.  On aime d'amour.  On aime tout court.

Et la job dans tout cela?
Une raison de pallier au temps qui passe.  Trop vite.  Trop lentement.  La vie est un peu bipolaire à ses heures.  Mais bon, qui ne l'est pas!!! O tico tico tic! O tico tico tac!  Une année de défis professionnels, une profonde conviction d'être entouré des bonnes personnes pour apprendre.  Gère toé crisse.  Mais aussi, laisse toi gérer un tant soit peu.  Ça fait du bien aussi de voir du sang neuf nous pousser vers l'avant.  Je ne crains pas pour ma place.  La meute de jeunes loups dans laquelle j'oeuvre (ne vous méprenez pas avec l'usage du mot "oeuvre", rien à voir avec le Cardinal Léger ici, je vends du câble je vous rappelle!!) me pousse à me dépasser.  Et si me dépasser moi même était de faire mieux avec moi-même.  De lâcher un peu prise sur le contrôle et me laisser porter davantage.  Je me tiens beaucoup trop avec un psy ces temps ci... LOL!

Et voilà, l'intransigeant n'est pas un robot après tout.  Il aime, il espère et il se pousse à se dépasser.  Mais attention, je juge toujours autant.  Mais un peu de répit de temps à autres, ça ne peut que faire du bien à son homme!

Peace out comme dirait l'autre! :)

Et terminons sur cette phrase mytique de 2002 :"Et c'est pas fini, c'est rien qu'un début!"

La maladie de Voldemort

Le mot qu'il ne faut pas dire.  Celui qui de toute façon nous bloque dans la gorge, passe difficilement.  Parce qu'il est lourd de sens, parce qu'il est lourd de peines. C-A-N-C-E-R.

Rien à voir avec l'astrologie ou les tropiques.  Juste un wake-up call qui impose le lâcher-prise.  Non, je n'ai pas basculé sur ma chaise lorsque le médecin en a ENCORE fait l'annonce.  Je n'ai pas non plus pleurer à ce moment.  Je n'avais qu'un mot en tête : Pourquoi?

Et je vous met en garde de me dire que c'est parce que je ne fais pas assez attention à moi, que je travaille trop, que je ne fais pas partie de mes propres priorités.  De la foutaise.  Une idéologie galvanisée comme quoi la maladie est une répercussion, une conséquence ou tout simplement l'impact direct d'actions sous notre contrôle.  Et si cela frappait simplement?  Sans discernement d'aucun.  Au hasard comme ça.  Quand un homicide de masse est commis, est-ce qu'on tente d'accuser les pauvres victimes pour s'être retrouvés au mauvais endroit, au mauvais moment?  Aucunement.  Je pense qu'il en va de même pour la maladie.

Ne vous avisez pas non plus de me dire que la vie fait bien les choses, qu'elle nous envoie les épreuves que nous sommes en mesure de surmonter.  Bullshit.  Un moment donné, la résilience a un peu trop le dos large je trouve.  Comme si les forts pouvaient tout encaisser sous le simple principe qu'ils sont forts.  La détresse des leaders.  J'y reviens constamment.  Sans vouloir péter votre balloune, peut-être que les "moins forts" pour ne pas les qualifier de "faibles" le sont tout simplement par lâcheté ou par paresse.  Peut-être ont-ils tout simplement choisi la voie facile et que ce long et morne chemin est celui sur lequel il ne se passe rien.  Jamais.  Niet. Nada. Pantoute.

2017, tu me testes on dirait.  Autant tu m'auras servi sur un plateau d'argent les plus grandes joies, le plus beaux défis professionels et personnels que tu auras parsemé mon quotidien de parcelles de grandes peines et d'immenses remises en question.  Au détour d'une bibliothèque, j'aurai trouvé l'amour.  Au départ d'une mentor, j'aurai découvert mes aptitudes de leader.  Certes pas parfaites, mais sans être quelconques non plus.  Mais voilà qu'après une saison estivale timide de libération, tu me reviens avec de vieux patterns.  Comme si tu estimais que le mémo ne s'était jamais rendu ou bien que je ne l'avais pas complétement lu les premières fois.  Je te rassure, j'en avais fait mon affaire.  Les plus beaux yeux bleus du monde se souviennent tous les matins, au détour de ma salle de bain, les épeuves par lesquelles je suis passées.  Nul besoin de me faire parvenir une note de rappel.

Mais comme Harry Potter face à Tom Jedusor, je constate que bien malgré moi que mon patronus manque de convictions ces jours-ci.  Pas de licorne, pas de loutre argentée.  Juste le souvenir de ce qui aurait pu être.  Un rappel que l'amour est à saveur torontoise depuis quelques semaines.  Que le futur dans une sorte d'église est incertain.  Que je fais encore une fois face à ce chemin de croix un peu seul.  Mais t'inquiètes 2017, j'ai tiré des leçons de tes consoeurs 2015 et 2016.  Elles m'auront bien fait compendre que je n'y peux rien, que rien de tout cela n'est sous mon contrôle.  Moi le freak avec ses plans quinquénaux.  Moi d'une planification aléatoire sans précédent.  Alors je fais quoi?  Ben, je vais avancer je pense bien.  Je vais lui kicker un bon coup de certitude dans le sac.  Encore une fois.

2017, tu peux déjà annoncer à 2018 que le message de retour ne sera pas nécessaire.  Que j'userai de mon intransigeance et de ma naiveté renouvelée pour nourir mon patronus et qu'encore une fois, j'en viendrai à bout.  Loin de moi de poser la question "Pourquoi moi?  Pourquoi encore?".  Je vais plutôt lui mettre dans les dents et lui demander "Pourquoi pas?".

Et une chose est certaine. Ça ne me prendra pas 7 romans et 9 films pour en venir à bout.  Personne ne sera laissé de côté au passage.  Comme je l'ai toujours proclamé haut et fort, il faut assumer dans la vie.  Un point c'est tout!  Sans plus, ni moins.

Mais la seule question que je me donne le droit de me poser toutefois : elle le trouve quand la vie son tabarnak de chemin???