samedi 15 décembre 2012

Comme un petit coeur à la cannelle...

Dur constat ce matin.   Je ne sais si c'est parce que les effluves d'alcool de mercredi soir commencent à peine à s'extirper de mon corps ou bien si c'est la froideur de décembre qui me renvoie cette pensée ce matin, mais je constate que j'aime me mettre dans la marde (bon, plusieurs gags trop faciles ici, mais vous comprendrez bien ce que je veux dire!).

J'ai le don de tomber en amour avec l'impossible.  De me sentir vibrer pour l'inébranlable (encore une fois, pas de blagues ici).  Sérieusement, je me pose la question à savoir si je tombe en amour avec quelqu'un d'autres ou bien si je ne flanche pas pour un homme que j'aimerais être, pour un individu en devenir que j'aimerais côtoyer quotidiennement.  

Encore une fois, je me torture sur cette idée ce matin.  Ils sont toujours jeunes, toujours hétéros (ou presque), toujours en couple et toujours irréprochables.  Ils ont le leadership que j'ai, ils ont de la drive, ils ont des idées arrêtées et, surtout, le meilleur est toujours à venir pour eux.  Je vais encore finir à les regarder de loin réussir, avoir une vie que je voudrais, une réussite que j'aurais moi aussi méritée... et pourtant!

Je le sais, mon discours est égoïste ce matin.  Mimimimiiiimiiimi comme diraient mes amies, du chiantalisme pour d'autres.  Mais je m'en fous!  Parce qu'au final, c'est moi qui dort en cuillère avec mon oreiller à espérer et fantasmer sur des choses qui n'arriveront jamais.   Je suis un petit coeur à la cannelle oublié depuis une Saint-Valentin entre deux coussins du divan. 

Bon... let's have a kiki d'abord!  On est tout autant tout seul, mais on est tout seul en gang de tout seul.