J’en ai eu quelques unes dans la vie. Certaines pires que d’autres. Des liens de toxicité dont il est souvent préférable de s’éloigner.
Mais certaines font plus mal que d’autres. Celles que l’on croyait plus vraie que vraie. Des bromances pour lesquelles on changerait de vie. Littéralement. Croyez-moi, je sais ce dont je parle.
Découvrir qu’on estime le lien plus que l’autre. Que l’on fighterait plus que l’autre. Que l’on tuerait plus que l’autre. Et finalement. On découvre qu’on est dans la colonne de Zone C comme ami. Décevant. Triste. De quoi être en tabarnak.
Comme je vous disais, la toxicité du lien des fois réussit à nous aveugler. À nous laisser croire à une solidité quand dans le fond, ce n’est qu’une illusion de classe A. Ce soir, j’ai de la peine. Je me sens comme une petite conne sur Tinder. Tsé, celle à qui on jase au cas qu’on serait tout seul le vendredi soir. Un plan de secours. Ben des fois la petite conne, elle y a cru. Je suis clairement une petite conne. 24 ans maximum. Rien de bien valide, rien de bien solide. Juste une conne. Rien qu’une conne. Je l’ai tu dit que je me sens comme une conne. Lol 😂
Et maintenant, on fait quoi? On jette le tout avec l’eau du bain? On passe à autres choses comme si le mercredi tournait au jeudi. Aussi simplement que ça? On dit ce qu’on ressent? Question d’être la conne que l’on flushe en haut de la montagne? Y en est juste pas question. Le hic, c’est que des fois le module « orgueil » doublé du système « fierté » est toujours en action. Mes 38 ans hurlent le besoin de dire qu’ils ont vécu et qu’ils ont appris au cours du parcours. Mais crisse qu’ils ne savent rien. Crisse qu’ils n’ont rien vu aller.
Crisse que je suis une petite conne de 24 ans.