lundi 10 octobre 2016

Droit devant.

On va clarifier le tout dès maintenant : rien à voir avec la toune des Cowboys Fringuants ce texte.  Pas un mot.  Je les aime pas moi eux.  Oui oui, Garochez-moi des roches, mais ils ne font pas usage de mes mots, ça ne résonne pas dans mes trippes quand je les entends.  Je les ai vu à Trois-Rivières cet été ... ouf! Mais passons, j'ai déjà commecé à mentir, car trois lignes de mon texte portent sur eux et je disais que ça n'aurait rien à voir.  Je m'égare. Encore.

J'ai décidé que l'intransigeant allait reprendre du service ce mois-ci.  Parce que je ressens le besoin de lire un écho à ma voix écrite.  Souvent, je me suis senti à la croisée des chemins. Une vraie Britney qui n'est not yet a woman.  Mais cette fois-ci, j'ai besoin de le faire pour avancer.  Pour garder le cap vers demain.  Droit devant.

Je ne sais pas si c'est le retour du cancer, son retrait ou les radiations qui m'ont fait ressentir l'urgence de me confier aux Internets, mais si je ne le faisais pas je sentais que toutes ces longues heures d'insomnie auraient été utilisées en vain.  Parce que outre des recettes de Ricardo que j'étudie dans le moindre détail, que je planifie faire la semaine suivante et qu'au final je ne fais jamais ou bien ces beaux bodys que je vois sur le net mais que je ne reniflerai jamais (ben là, j'ai menti avec les Cowboys tantôt, je vous ferai pas à croire que j'ai jamais zieuter ça de la porn en plus!), je trouve que je n'utilise pas mon temps pour mon propre profit.

Disons que je constate qu'il en fut beaucoup en 2016 pour maintenir le cap, pour être le capitaine conscient et compétent qu'il faut pour mener sa barque à bon port.  Mais en fait, seulement deux choix semblent s'imposer : se mentir ou foncer.

J'ai l'impression que veillir, c'est se mentir davantage à soi-même.  Au nom d'un bonheur utopiqe inatteignable, pour sauvegarder ce qui n'est plus si s'en est que le souvenir d'un plaisir passé.  Je sais, je me sens morose et défaitiste en me relisant moi-même...  Mais des exemples du genre, je peux vous en nommer mille.  Des amis qui on changé au profit d'une relation ou d'une famille et qui auraient bien pu décider de maintenir ce qu'ils sont, ce qu'ils étaient.  Je sais que c'est un choix et que dans ce domaine tout est possible et qu'il ne faut pas juger.  Cut the crap, moi je juge!  (C'est peut-être pour ça qu'actuellement Adele s'époumonne à changer A Million years ago, que je suis tout seul dans mon lit et que je vais aller écouter de la p... ublicité ensuite!!)  J'assume pleinement le fait que je juge parce que justement, tant qu'on assume on est prêt à vivre avec les conséquences.

Mais ne vous méprenez pas, je pense qu'il n'est pas plus facile pour les gens de foncer.  Moi le premier, je vis dans le déni en estie!!!  Je dénise tout le temps.  Mais surtout quand il est question de moi.  En conaissez-vous beaucoup des gars qui mettent de côté libido et santé mentale pour être ce qu'on appelle «une bonne personne!» ?  Qui au lieu de prendre soins de leur santé physique vont décider de se soucier de ce qui peut arriver aux fllles de ANTM pendant des heures ou de refaire une putain d'analyse de résultats de la job à 3h du matin, juste pour se dire qu'il est sur la coche en tabarnak?  Ben là, dites-vous que vous en connaissez un.  Et pourquoi est-ce que ça me donne la fausse impression de que je fonce dans tout cela? Sûrement parce que j'ai l'impression d'être en action, en mouvement.  Que je sors, que je vis et que je flanche du cash.  Mais il n'en est rien.  Je stagne.  Je revis les mêmes déceptions et refais les mêmes erreurs. On and on and on.

Faque dans le fond, la seule façon d'avancer droit devant, c'est quoi? Ne pas trop se poser de question et agir? Se mentir? Planifier toutes les étapes?  Je le sais pas dans le fond.  Pis peut-êre que la vie est vraiment faite pour qu'on s'efface au proft d'un couple, d'une petite famille.  Que la routine doit prendre le dessus de manière à ce que nos horaires soient répétitifs. Prévisibles.  Plates.

Je devrais me mettre à écouter les Cowboys finalement ....




mardi 19 avril 2016

Quand l'envie de faire dépasse l'envie de dire.

Est-ce que c'est seulement moi ou bien des fois on devrait pouvoir prendre des gens de notre entourage, les saisir par le collet et les shaker un peu pour dire "Wake up"?  Les gens ne saisissent pas toujours la chance qu'ils ont d'être entourés comme ils le sont, de posséder ce qu'ils ont.

Aussi banal que cela puisse paraitre, la santé n'est pas un acquis pour tout le monde.  Un entourage sain n'est pas non plus à la portée de tous.   Et comme je le dis souvent, les gens ne sont pas tous tombé dans la jarre de drive quand ils étaient jeune ...  Trois fléaux quant à moi.  Tous ayant un impact. Un impact sur soi d'abord et avant tout, mais aussi un impact sur celui ou celle que l'on veut devenir, notre soi en latence.

Aujourd'hui, pour la seconde fois, j'ai vécu l'attente.  L'attente de savoir si la vie ne me faisait pas une jambette pour voir comment j'allais me relever.  Encore.  Une frousse au final.  Un kyste déguisé en cancer.  Tout juste derrière la toile du film de ma vie.  Tout près de ma vision du monde.  Mais ce n'est que frousse.  Cette attente, ce stress et cette peur ne font qu'un.  Ce monstre à 3 têtes a monopolisé mon énergie et mon attention depuis près de 2 mois.  Encore.  J'en ai plus qu'assez.  Comme le chante la grande Ginette :"Si je pouvais remixer ma vie, j'avancerais la bande au début..."  Ben moi, c'est là où j'en suis.  Sur le bord de faire, tanné de dire.

J'ai si envie de m'évader. Pas un voyage, pas des vacances.  Juste une évasion.  Pas une fuite, C'est pas la même chose.  S'évader, c'est focusser sur la destination tandis que fuir, c'est un focus sur le point de départ.  M'évader où me demanderez-vous?  Près de mon moi souhaité, de mon moi espéré.  Jeune.  Actif.  Prospère.  Mais surtout insouciant.  L'insouciance est LE luxe auquel j'aspire le plus dans ma vie.  Ô combien plus que la richesse ou la carrière.  Étonnant me direz-vous?  Pas tant.

Une chanson jouait dans mon iPod pendant que l'ophtalmo titillait avec mon regard sur la vie.  Une chanson émergeant de mon adolescence, me rappelant combien je souhaitais déjà à cet âge de partir vers la ville, vers l'urbanité.  Pignon sur rue.   Je la cherche encore la rue je pense.  Alors imaginez ce qu'il en est de mon pignon...

De temps en temps, j'aime mettre les choses au clair
Je m'évache tout seul pis je relaxe mes nerfs
J'ai appris à m' parler, j'ai appris à m' taire
J'ai appris à m' sacrifier, là, j'apprends à m' satisfaire

Je suis parti de loin pour m'orienter
Depuis que j' suis parti, je me suis débrouillé
Je fais ce que je peux pis j'aime ce que je fais
Plus que je fais de mon mieux, moins que j'ai de regrets

Et je veux être à l'écoute pour apprécier
Les plaisirs subtils de la tranquillité
Oui, souvent le silence réussit à me calmer
Pour me fixer des buts, pour me changer les idées

J' suis parti de loin pour m'orienter
Depuis que j' suis parti, je me suis débrouillé
À soir je m' couche, je veux me r'poser
Parce que demain, je r'commence à continuer