vendredi 12 juillet 2019

Au sommet de la trentaine

Cette semaine, tu aurais eu 35 ans. Le top de la côte de la trentaine comme tu disais.  J’y étais quand nous nous sommes rencontrés au détour de cette bibliothèque de Rosemont. Mais tu n’étais pas là pour célébrer. Tu as fait l’autre choix. Et je te déteste encore pour ça.

Tu m’as laissé un message avant de partir. Tu me l’as écrit pour être certain que je ne l’oublie jamais. Comme si je pouvais oublier... Tu me demandais au détour de ta 3e page de faire le grand saut moi aussi, de tenter le vide pour une fois. Et bien pour ta fête, voilà ce que je me suis payé : le vide. Tout autour de moi. Et même de plus en plus dans ma tête.  Parce qu’il était plus que temps, parce que je ne le devais à moi même.

Je suis donc parti dans l’Est comme tu le sais. Pour une nouvelle vie. Pour une nouvelle job. Pour un nouveau moi.  Tout n’y est pas encore parfait. Parce que tout n’y est pas encore, tout simplement.

Ma demande ce soir est simple. Arrange toi pour que ce soit le bon choix. Pierre-Paul, je te promets de ne pas t’oublier. Promets moi de veiller. 
Simplement.

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