Je viens de retrouver deux textes issus d'un passé pas si lointain. Rangés tous deux dans la boite à souvenirs que l'on tient à portée de mains pour les soirs de nostalgie si intenses et nécessaires. Ils me rappellent tous deux celui qui avait tant peur de demain, celui devant lequel je me tiens debout en attente de l'ouverture de la rampe d'accès.
Subtilement, demain s'est imposé comme la suite logique à hier...
Sournoisement, demain est devenu inévitable.
En catimini, les enjeux se sont dissipés et sont finalement déménagés.
Depuis quelques jours, la vie semble prendre un autre tournant, celui du dernier détour avant d'arriver enfin à destination. Le point où l'horizon se dessine enfin en quelque chose de tangible, de moins inconnu. Je réalise que le chemin fut nécessaire, que les embûches bienfaitrices et que les obstacles, salvateurs.
Je ne dirais pas que je me suis libéré de ma rage envers ces gens qui m'ont (et m'auront je le crains) causé des tords est tout à fait dissipée. Mais il s'avère que même si je me nourris de ce mépris en ce moment, cela a du moins l'avantage de me nourrir.
Je le sais que je le cite souvent, mais Daniel Bélanger avait trouvé de bons mots pour illustrer ce qui justifie que je poursuive et me jette tête première dans la vie et l'inconnu : Demain sera fait de mieux!
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