vendredi 21 octobre 2011

Comme un vertige ... (7 septembre 2010)

Y a comme un vertige qui s'empare de moi depuis quelques semaines.  Comme si je me tenais au centre d'un carrefour giratoire dans l'attente qu'un train s'arrête et m'embarque pour je ne sais où. J'hyperventile aussi.  L'air qui entre dans mes poumons me fait mal tant il est frais.  J'essaie de me convaincre que demain sera fait de mieux, mais je lutte contre la nausée que cela me donne.

J'ai croisé des bonheurs ce weekend.  J'ai aussi vu des peines.  Au même endroit et au même moment, la vie se défilait pour certains et se solidifiaient pour d'autres.  Un grand sage frisé de 26 ans m'a rappelé dans le détour combien l'amitié c'est fort.  Combien il est néfaste pour quelqu'un que de se cacher dans un coin ou de jouer à faire semblant.  Faire semblant que cela va bien.  Faire semblant que l'on prend le temps qui passe avec sagesse et recul quand au fond, on pleure la nuit de voir les minutes nous filer entre les doigts.  Merci mon ami parce des fois il faut se faire brasser un peu ou du moins sortir de notre torpeur pour montrer notre vrai jour.  Merci ami de me voir tel que je suis, dans ma faiblesse ainis que dans tout mon potentiel...

Le vide.  Parce que c'est cela surtout le vertige.  C'est l'incapicité de se tenir debout face au vide qui nous entoure.  Comme si le vide allait nous aspirer, nous engloutir.  Moi, cela me fait peur.  Comme si le fait d'être aspiré par le vide faisait en sorte de me faire disparaître dans un trou noir où je ne suis rien.  Mais au fond de moi, un désir immense de foncer vers l'inconnu m'habite.  Mais il faut croire que la vie en a choisi ainsi.  Entre les obligations, les responsabilités et les devoirs, je trouve difficile d'y faire cadrer mes rêves, mes loisirs et mon bonheur.  On en revient à ce vertige sur ma vie qui me donne la nausée.

Un passage à vide.  À l'aube de ma trentaine cette semaine, je perçois ma vingtaine comme un passage à vide. Un frein à ma créativité, à mon émancipation, à l'expression de ma vie, de ce que je voulais en faire avec ma naïveté d'adolescent aux vertes espérances.  Ce weekend à Stoneham, la rivière m'a murmuré qu'elle s'en souvenait.  Le crépitement du feu a renchéri.  Le sifflement du vent aussi.  Comme si tout se positionnait pour me dire que la vie pourrait aller mieux si je me raccrochais à mes idéaux et la connaissance que j'ai de moi.  Renouer avec le jeune homme et ses espérances.

Faire comme avec mon vertige finalement, marcher droit devant, la tête haute et ... tout simplement foncer!!!

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