vendredi 21 octobre 2011

Suave. (28 juillet 2011)

Suavemente Besame.  La canicule récente me ramène à des instants de bonheur.  À certains souvenirs pervers aussi.  Pour moi, c'est le désir qui emplit les pièces lors de cette chaleur, lorsque ce feu qui nous brûle normalement de l'intérieur s'étend sur nous de l'extérieur.

Je suis hanté par ces images suaves, sensuelles et érotiques.   Je me fais des scénarios dans ma tête.  Je me languis de ces instants interdits.  Je désire.  Je brûle.  Cette attitude est pourtant à des miles de l'être que je suis, mais depuis quelques jours, l'univers du fantasme prend le dessus sur ma réalité objective.  Je vis d'un désir sensuel de combler ma solitude, mais surtout d'emplir celle d'un autre.  Je me positionne autrement.  Je réponds à d'autres besoins.

Le souvenir est une rose au parfum suave et discret. C'est une fleur que l'on arrose avec des larmes de regret.  Et pourtant, ce sont ces souvenirs qui m'habitent, qui caressent mon échine.  Je me consume de cette présence, de cette chaleur.  Je regrette aussi tant qu'il n'en soit pas ainsi.

J'imagine le plaisir et je devine facilement les caresses.  J'anticipe le désir et je redoute la carence.  Parce qu'il n'y ait pas de plaisirs qui viennent sans une éventuelle carence.  Personne ne veut que le plaisir cesse.  On veut tous que cela se prolonge sans cesse.  Comme une respiration, que cela frôle le réflexe!

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