Ce matin, je me questionne sur la justice. Non pas celle qui punit les crimes, mais bien celle qui devrait créer une balance dans la vie, une équité entre les gens. Mon ami est malade et je trouve ça injuste. La maladie est injuste de par sa nature vous me direz, personne ne mérite la maladie. Je suis pleinement d'accord. Mais cela m'attriste quand même ce matin de voir qu'un grand gaillard de 26 ans puisse apprendre, un mercredi perdu de juin, qu'il est atteint de la leucémie. Pas maintenant. Pas comme ça.
La résilience. Quelle marde dans le fond. Je suis d 'accord que nous ne pouvons pas tous affronter les mêmes épreuves dans la vie, que nous ne pouvons pas assumer la même intensité de fardeau. Mais un moment donné, je me dis qu'on pourrait lâcher prise sur certains d'entre nous. Retroussons-nous les manches et passons aux travers.
La maladie pousse à la réflexion. Une réflexion sur ce qui a déjà été et une réflexion sur ce qui ne sera peut-être pas. Dans mon cas, c'est un retour sur ce qui ne sera plus ce matin. Je croyais toutes ces remises en question bien loin, mais je constate qu'elles ne le sont pas tant. Mon sort est bien petit ce matin à côté de celui de Maxime. Je pense à toi big boy.
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