vendredi 21 octobre 2011

Panoramas et produits lactés. (21 août 2011)

Partir ailleurs.  Simplement pour prendre le temps de vivre, de se reposer et de contempler.  Dans le seul but de voir si on ne se retrouverait pas au détour d'une rue inconnue, sur les tablettes d'une boutique dans laquelle on entre pour le première fois ou bien dans le sillage d'un bateau laissé sur un fjord qui a englouti les étoiles, les miennes d'étoiles.

Je me suis imaginé dans des scénarios impliquant de nouveaux visages, j'ai ainsi fait le plein de possibilités.  Prêt pour de nouveaux souvenirs, riches de bons moments passés entre amis.

Les vacances, n'est-ce pas le meilleur moyen que de reconnecter avec la plus value de notre existence?  Travailler, c'est bien.  Vivre, c'est tellement mieux.   Y a tellement à apprendre en regardant les autres vivre leur quotidienneté.  La vacuité de certains moments s'emplit du temps qui passe, tout simplement.  Les baumes du varech laissés par l'air salin d'une mer intérieur et par la chaleur d'un sable si fin qu'il coule tel de l'eau puisé au creux de sa main vaqueuse.  Le sentiment de profiter du panorama pour la première fois, avec des yeux neufs.

Et l'eau.  Partout.  L'immensité au bout des doigts.  La houle rappelant la mer.  Le calme d'un miroir engloutissant le ciel.  La brume se dissipant d'un bonheur certain.  Comme j'aurais aimé qu'elle m'engloutisse et m'apaise de l'intérieur.  Que sa rage mêlée à la mienne puisse déferler aussi librement et que mon calme doublé du sien puisse venir à bout de toutes les inquiétudes.

Et la liberté.  Celle de tracer nous mêmes la route et le chemin.  Celle de fixer les objectifs et de pleinement savourer le parcours qui nous y mène.  J'ai beaucoup à conserver de cette liberté.  De maintenant à ici, seules quelques secondes nous en séparent constamment.  Il faut prendre conscience que les deux ne sont pas toujours en synchronicité.

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