vendredi 21 octobre 2011

Les pieds dans le vide. (1er décembre 2010)

Un film.  Celui de Mariloup Wolfe.  Je m'installe en fin de soirée d'un début de weekend anormal pour voir ce film qui a suscité tant de réactions dans mon entourage.  Bang.  Je suis moi aussi happé par la beauté de l'immensité.  Par les teintes de bleu céleste qui émane la liberté ou du moins cette quête de liberté. 
Parce qu'avoir les pieds dans le vide, c'est se lancer pour obtenir un tant soit peu de liberté.  Brasser les balises connues pour les troquer pour l'inconnu, mais cet inconnu qui nous séduit et qui nous effrait. N'est-il pas bizarre que séduction et effroi soient si intimement liés?  Y a une histoire qui me touche moi dans ce film.  Un personnage qui est venu m'extirper des larmes.   Ce plieur de parachute de Val d'Or, venu chercher sa propre identité, réclamer son droit d'être lui-même. 

Si vous avez vu le film, vous vous souviendrez de la scène de la caravane.  Pour plusieurs, une scène touchante, à la limite cheezy.  Pour moi, une lampée de souvenirs à saveur de déjà vu.  La honte et la peur.  Le stress de vivre sa vie tel que nous sommes.  La culpabilité d'y prendre plaisir.  Savoir que nous ne sommes plus le seul à savoir.  J'admire l'écriture de Vincent Bolduc sur ce point et le jeu d'Adam Kosch.

La caravane, c'est un sous-sol de la rue Charles.

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