vendredi 21 octobre 2011

Le pouvoir du mental ... the mental thoughness! (28 avril 2010)

Je suis tout simplement ébahi par la capacité de notre humeur à se régulariser en l'espace de quelques minutes, de quelques heures.  Il ne suffit que d'une étincelle, que d'une possibilité d'étincelle même pour que la machine reprenne son rythme comme si elle ne s'était jamais arrêté, comme si la panne n'avait été qu'imaginaire.  Le pouvoir du mental comme disait l'autre.

Pensez-y!  Des jours et des jours de grisaille et je vous garantis que la population québécoise devient à cran, sur le gros nerf même...  Et voilà que le lendemain, au lever du soleil, l'ambiance est soudain moins lourde, une légèreté s'empare des esprits (et de corps!) et on oublie que la veille fut morne!  Nous avons la forte propension vers le bonheur, on y est même doué.  Tout le monde, je le pense, peut arriver à se recréer le bonheur l'espace d'une seconde tout seul, bien assis dans son salon.  En fait, le bonheur va demeurer  jusqu'à ce qu'on se souvienne que nous sommes seuls assis dans ce salon.  Et vlan!  L'étincelle que cela prenait pour que tout bascoule.  Le désavantage avec le bonheur facile, c'est que le désespoir l'est tout autant.  Mais moi je trouve ça beau.

Est-ce un défaut que d'être sensible? Est-ce une plaie que de vivre pleinement toutes les émotions qui nous passent par la caboche mais aussi par le corps?  Vomir son stress est toute une expérience, croyez-moi sur parole!  Ce n'est pas pour rien que la crise d'angoisse ressemble autant à la crise cardiaque dans la définition de ses symptômes.  Un pur balancier que cette vie.  Rien de plus, rien de moins.  C'est la loi universelle : tout ce qui monte doit éventuelllement redescendre.  Mais n'aimez vous pas vivre la fébrilité d'une montée d"adrénaline?  Ne vous souvenez pas de ces nuits d'angoisse que vous avez passées avant un rendez-vous angoissant ou important?  Et que dire de la fébrilité qui précède le premier baiser ...  Je crie haut et fort que les être sensibles de ce monde sont les êtres les plus forts de leur fragilité.  Fragilisés aussi dans leur force.  Une éternelle balance.

Pourquoi s'entêter alors à clamer que force et sensibilité ne vont pas de paire?  J'ai décidé que dans ma vie, je ne serais plus le jeune fort qui s'éloigne tant bien que mal de sa sensibilité.  J'ai mal, je pleure.  J'ai envie de solitude, je m'isole.  J'ai envie de présence, je la réclame.  Chaque chose à sa place.  Le désordre n'est pas le chaos.  Le plaisir demeure et demeurera dans l'action, dans la mouvance, je n'en démords pas.  De quoi sera fait demain?  Je ne le sais pas.  Mais chose certaine, il sera ....

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