vendredi 21 octobre 2011

Juste pour un peu de douceur ... tout simplement. (4 mai 2010)

Croyez-le ou non chers amis, mais l'intransigeant trouve aujourd'hui que la vie revêt une certaine douceur sous sa couverture printanière, comme si on en avait arrondi certains coins pour faciliter certains passages plus ardus.  Je vous le dit, la lune m'a semblé adoucir sa clarté et le vent sa froideur.  La vie peut nous jouer des tours au moment où l'on s'y attend le moins.  Et que dire de la tournure que prennent certains événements quand l'angle d'où on les regarde change?  Le point de vue y fait pour beaucoup dans la façon de percevoir la vie.  On en revient à la théorie des lunettes, on ne peut en échapper ...

Imaginez que vos problèmes de sous se relativisent, que vos états d'âmes (ou du moins l'écart qui les sépare) s'amenuisent, que demain devient possible et beau.  C'est ce que je vis en ce moment, une remise en perspective colossale qui me permet réellement de construire quelque chose qui me ressemble.  Et il me fallait seulement quelqu'un d'autre qui me regarde pour m'en rendre enfin compte.  Le temps est doux.  Le temps est bon.

J'entreprenais ce début de mai comme étant un gouffre sans fin, comme un passage à vide obligé duquel la sortie n'était qu'optionnelle finalement.  Mais me voilà en train d'y gambader. D'utiliser l'écho perpétuel de ce gouffre pour faire résonner ma volonté de vivre, ma joie d'être et de devenir.  Je constate que nous sommes d'abord ce que nous acceptons de devenir et non pas que les gestes que nous posons.  Reconnaître sa solitude est une chose.  En émerger en est une toute autre.  Des deux, laquelle choisirez-vous?  Mon choix est désormais clair. 

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