dimanche 23 octobre 2011

En attendant Hiroshima. (9 octobre 2011)

Craindre le pire dans l'espoir que rien de pire ne puisse survenir Croire que le simple fait d'y penser fera en sorte de ne pas lui permettre d'exister. Espérer que les reins seront solides suffisamment pour permettre de rester debout face aux vents.

Le drame quand il survient, c'est dramatique pour tous. Mais qu'en est-il de l'effet de surprise? Attendre le drame est pire que tout selon moi. Savoir qu'inévitablement il surviendra et qu'on devra l'affronter fait en sortes de rendre le drame omniprésent. Le joug. Comme si Damoclès avait eu un faible pour ma personne. Comme si se suspendre au dessus de ma tête devenait un élément du décor, une présence qui surveille le meilleur moment pour se manifester.

Mais est-ce possible de transformer l'anticipation en préparation? De faire en sortes de mettre des sacs de sable en prévision du déluge, de voir que le tsunami pourra être contrôlé? Je me dis que cela doit être un état d'esprit, une façon de voir les étapes de ce qui s'en vient. Visualiser. Faire du damage control.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire