lundi 30 avril 2012

Love is gone. Part 2.

J'aime mal je pense.  On dirait des fois que je fais peur aux gens que j'aime, soit par mon arrogance, mon intransigeance ou ma fâcheuse tendance à verser du bord du déni.  Encore un gars qui me fuit, pour qui je ne peux pas représenter demain.  J'aimerais ça moi, là ce soir, être le demain de quelqu'un.  J'irais même jusqu'à souhaiter être un maintenant.  Parce que, quand on y pense un tant soit peu, être le maintenant de quelqu'un, c'est mérité la place dans ses pensées maintenant.  Pas plus tard, pas hier, mais maintenant.  Et vivre le moment présent, n'est-ce pas ce qui compte réellement?  (Répondez oui, parce que c'est ce que je crois dur comme fer depuis un certain film de Robin Williams ... pétez pas ma balloune!)

Mais non, Gonzo, la saveur du moi, a repris ses cliques et ses pantoufles pour aller les poser sous un autre édredon que le mien.  Comme si cela allait être mieux, un meilleur demain, un superbe maintenant.  Plus que moins. Plus que moi.

N'allez pas croire que je sois triste pour autant.  Triste, non.  Déçu, un peu.  Surpris, pas du tout.  Mais bon, du haut des mes 31 ans d'âge, j'ai bien vu les patterns qui se dessinaient et j'apprends à me connaître aussi.  C'est tellement mieux de pleurnicher sur sa vie de réellement prendre les rennes de sa vie en mains et de foncer vers l'inconnu.  S'engager dans une relation, baisser la garde en fait, je ne pense pas que je sois fait pour ça.  Trente années de préservations, trente années de masque, ben, ça crée son précédent et de ce précédent, on doit vivre avec.

Réseau contact? Des caves!  Gayprive/411/fuckmedanslebosquet?  Des caves!  La job? Un moment donné on a fait le tour de la talle.  Il me reste quoi? Qui? Où?  Je me sens comme le Petit Prince et je me dis que je vais devoir aller faire la tournée des planètes juste pour voir, des fois que je trouverais ma rose ou mon renard.   Mais le réel problème, il est là.  Je ne sais pas de la rose ou du renard celui que je choisirais ...  comme si le contentement suffisait.  Encore.

"Le temps est assassin et emporte avec lui le rire des enfants.  Et les mistrals gagnants.  Mistral Gagnant."


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