samedi 21 octobre 2017

Le droit de dire non!

Quelle semaine! Les réseaux sociaux ont lapidé les Salvail et Rozon de ce monde. Terrible de lire sur le sujet. Encore plus que d’imaginer comment ont pu se sentir les victimes. Sur de longues périodes. Seules avec leur ressenti et leur culpabilité.

Parce que les réactions vives de tous et chacun doivent avoir deux impacts chez elles selon moi: le soulagement et la culpabilité.

Soulagement d’avoir enfin dit. Une libération teintée de fierté. Celle d’avoir eu le courage de dénoncer des agissements sans nom. Personne ne peut enfreindre l’intégrité d’autrui. On peut rêver de coucher avec une autre personne. On appelle ça le fantasme, le désir. Mais jamais aucun contexte ne peut justifier de passer à l’acte sans permission. Rendu là, crosse-toi! Vis avec la pression du désir, ne la transforme pas en poids de la honte Esprit! Je peux concevoir que c’est issu d’un esprit malade, d’une faille humaine. Je suis assez humain pour comprendre que l’être humain est multi aspects et que l’incompréhensible existe. Mais il faut faire preuve de clairvoyance et se soigner.  Je me désole pour les victimes, mais je le fais aussi pour les bourreaux. Leur souffrance, incompréhension de leurs gestes, répétés et inexcusables.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire