lundi 2 janvier 2012

Un petit garçon endormi.

Une étoile s'est allumée cette semaine.  Haute.  Brillante.  Elle s'est allumée parce que je l'ai demandé, tout simplement.   Je ne prie jamais, je crois plutôt en notre propre pouvoir sur notre vie, ça vous le savez déjà!  Mais je crois tout de même que si on pense fort à quelque chose ou à quelqu'un, bien nos énergies et nos pensées l'accompagnent.  Elles ne gagnent pas les batailles à notre place, elles ne changent pas le destin.  Mais j'ai la certitude qu'elles arrondissent un tant soit peu les coins.

Pourquoi tu parles d'étoiles me direz-vous?  Parce que dans ma vie à moi, je puise de la force en quelques-unes d'entre elles.  Gio, Ge, Lys, Max ... tous aussi rayonnants dans ma vie que les étoiles de la Grande Ourse dans le firmament.  Je leur ai donné à un moment ou un autre une étoile de ma constellation.  Pour que je puisse les porter avec moi, me rassurer en les regardant et leur parler même s'ils sont loin.   Cette semaine, c'est le petit garçon en moi qui en a nommé une Maman.  Moune en fait.  Parce que pour la première fois de ma vie, j'ai eu peur.

Un polype, c'est le mot que choisit une mère pour annoncer doucement à son fils de 31 ans le risque de cancer dans sa vie.  Un mot comme un autre qui ne traîne toutefois pas avec lui tous les tracas que les mots tumeur ou cancer peuvent quant à eux porter.  Ça se dit comme ça, tout bonnement par téléphone.  S'en suit un "En passant, on m'opère vendredi et on en saura alors davantage!"  Je le sais que ça va bien aller.  Je le sais qu'on ne peut rien présumer et je suis le plus positif des garçons.  Mais cette semaine, j'ai eu à rassurer le petit bonhomme qui sommeille en moi.  Juste pour l'apaiser un peu.

Je sais qu'elle ne lira pas ces lignes parce que sinon, elle me dirait de les enlever sur le champs, même si elles me font un certain bien.  Mais une mère, ça restera toujours une mère.  Tout le temps ... et la mienne, je l'aime d'amour. Je n'en ai pas suffisamment pris soin, pas dans la dernière année tout le moins.  Chose à faire dès maintenant.

Prenez le temps de dire à vos mères que vous les aimez et chercher en vous les parts d'elle qui font de vous la douce continuité de sa personne.  Aimez ces parties d'elle puisque vous ne pourrez que vous apprécier davantage par le fait même. J'ai souvent comparé ma généalogie à un bonsaï: court et sans racine profonde.  Mais du bonsaï, c'est plutôt sa force qu'il me faut retenir.  Et sa ténacité aussi.  J'ai la chance d'en être.  Je le sais maintenant.

Rendors toi mon petit homme, les choses vont bien aller.    Promis. Juré. Craché.

1 commentaire:

  1. Je vous envoie - à ta maman et toi - des ondes positives. J'ai un Ange qui me fournit de ce côté-là. Alors, je viens en partager plusieurs avec vous deux.

    Et je sais que tout va bien se passer. Vous y croyez elle et toi ; donc, tout ira bien.

    Marjo

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