jeudi 3 janvier 2013

Égocentrisme 101

Bon ça y est, je me suis décidé ce soir : je deviens égoïste!  Pas un égocentrisme mal assumé et même maladroit comme celui que je cultive depuis plusieurs années, mais un égocentrisme bien senti et pleinement assumé comme je devrais dorénavant le faire.

L'égoïsme peut se baser sur l'idée d'importance de soi et l'instinct de survie, à savoir l'ensemble des tendances ou instincts qui poussent l'individu dans le sens de sa conservation à court terme et de son développement personnel. C'est ignorer qu'à moyen terme et à long terme, notre existence dépend de celle des autres. (ça ne vient pas de moi, wikipedia en est l'auteur!).   Mais je pense qu'on y retrouve beaucoup d'éléments véridiques.

Égoisme et instinct de survie.

En effet, je pense qu'il y a un peu de cet instinct de survie dans la manoeuvre d'un individu que de rediriger ses propres actions vers son profit personnel.  C'est mon cas du moins.   L'altruisme que de penser aux autres, à leur bonheur avant le nôtre peut certes permettre d'acheter la paix, mais fait de grands ravages au fil du temps.  Prenons par exemple mon imminent déménagement vers Montréal.  J'ai peur de blesser de la famille, des amis quand au fond, c'est un défi que je me souhaite depuis près d'une décennie et pour laquelle j'ai maintenant trop longtemps freiner mes élans.  Et je sais que si je ne le fais pas, c'est de ma survie dont il est question.  Je sens que je suis dans un cylindre de verre fermé que l'on remplit depuis des années d'eau et je m'approche du trop plein.   Si je n'ouvre pas un horizon, que me reste-t-il si ce n'est que la noyade?

Survivre, c'est vivre en attendant.   En attendant de mieux ou en attendant de pire.  Mais c'est encore cet inlassable attente de changements.   Il est normal alors je pense que faire avancer sa propre cause un moment donné.  Avancer.   Le thème d'une vie.

Ignorance intentionnelle du bien commun.

Le fameux bien commun.  J'y crois et j'y consens.  Mais je me dis que des fois, c'est aussi au tour du serveur que de s'asseoir pour qu'on puisse le servir de quelques manières que ce soit et de ne pas attendre à la fin de la tournée pour se payer sa rasade, car il ne reste que des miettes une fois notre tour venu.  Le bonheur collectif passera inévitablement par le bonheur des individus.  Et je dis qu'en 2013, je serai d'abord un individu.   La jungle urbaine a ses règles dont l'évidence nous échappe trop souvent.   Mais si elle nous échappe si fréquemment, c'est que trop souvent nous la cherchons trop loin.  Ou bien peut-être est-ce notre postulat comme quoi une évidence est requise pour chaque chose qui fait défaut?  J'irai donc voir dans l'égocentrisme ce que j'y trouverai à titre de réponse.

Comment maintenant?

En me choisissant, tout simplement.   Fini les énergies passées dans le vide sans que ça ne me rapporte un peu. 

- J'habite à 100% mon chez moi, terminé les questionnements sur les opinions hypothétques d'une absente.  Plus que 6 mois de colocation fictive et n'oublions pas que les absents ont toujours torts.

- Une visite de routine chez le médecin s'impose et je dois faire quelques check ups.  J'ai droit aussi au bonheur et cela va passer par la santé.  Perte de poids au menu et redressement de la glycémie.

- Une routine de lunchs et de sommeil s'impose.  Un agenda d'hygiene de vie.   Des plaisirs, petits et grands.

- Un roman.  Un projet littéraire.   Pour moi et pour mon besoin de devenir auteur.

Voilà mon égoisme pour 2013.   Pas besoin d'être d'accord, c'est mon choix.  Point barre.

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