mardi 21 février 2012

Homonymie et twilight zone.

Depuis quelques semaines, je lis du Jean-Simon Desrochers et j'aime ça.  J'aime la dureté du propos, j'aime le roman choral qu'il nous offre, mais aussi bizarre que cela puisse paraitre j'aime que ce soit un Jean-Simon qui l'ait écrit.  Je le sais que c'est cave, voir aux limites du groupie maladif, mais c'est comme s'il était possible de publier quelque chose un jour, comme si le fait de lire par procuration justifiait la possibilité de l'acte d'écriture.

Bon ok, je vais aller prendre mes comprimés de Lithium et je vais revenir écrire quelque chose de sensé.

Mais en fait, je crois que l'homonymie affecte tout le monde.   Lorsqu'on entend aux nouvelles quelqu'un qui porte le même prénom que soit, on a toujours tendance d'y apporter une attention supplémentaire.  J'imagine que les Caroline, Luc et Julie n'en ont que faire maintenant ... mais s'il est une chose que j'apprécie dans la vie, c'est mon prénom.   Il est peu commun sans être rare.  Genre que vous devez vous levez de bonne heure si vous souhaitez me donner une tasse/signet/brosse à dents avec mon nom dessus sans que vous deviez sortir votre acrylique et votre talent.   Je dois avouer que j'ai déjà envié l'anonymat de tous les Sébastien Tremblay de la province, mais être différent un tant soit peu, c'est quand même bien.

Bref, j'admire un auteur parce que nous partageons le même prénom.  On est même devenu amis Facebook  (ben oui, je suis freak de même, je deviens amis avec mes auteurs québécois préférés et les maisons d'édition au lieu de devenir amis avec mes collègues de travail... ça doit être dans le DSM IV!!).  Il va falloir que ce projet se réalise, que les filons littéraires se concrétisent que Papa Poule ponde un projet qui a du sens.  Parce que la twilight zone de l'inspiration côtoie celle du talent... Dans les deux cas, un avis de recherche s'avère nécessaire ces temps-ci ....

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